Unissons-Nous ! - Rejoignez-Nous !

Collègues,

Combien de temps allons-nous accepter

ces conditions de travail indignes ?

Combien de temps allons-nous crouler sous 

les quantités de titres invendables ?

Combien de temps allons-nous accepter  

les misérables 5€ de MEDIAKIOSK
(Pub + Promokiosk) ?

Combien de temps allons-nous  

rester muets devant les dysfonctionnements des messageries

(fournis, invendus, facturations) et leur mépris ?

Combien de temps allez-vous rester spectateur de votre avenir ?

Vous en avez ras-le-bol et rien ne bouge ?

Vous voulez du Changement et être entendu ?

Alors ...

Unissons-Nous ! - Rejoignez-Nous !

Mais n'oubliez jamais qu'un syndicat tient sa force de la mobilisation de ses adhérents.

A ce titre nous préférons avoir moins d'adhérents.

 Mais des adhérents motivés et prêt à se battre !

Devenez membre pour une cotisation annuelle de 95€ 

( cotisation déductible fiscalement)
Chèque à l'ordre du syndicat des kiosquiers.
envoyer votre chèque avec vos coordonnées pour que nous puissions vous contacter.
au 320 Rue Saint Honoré 75001 Paris.

Restez Informés

Collègues,

Pour recevoir des informations, même si vous n'êtes pas adhérent ou si vous voulez plus de précisions avant d'adhérer laissez vos coordonnées Nom, Prénom, Téléphone, Mail, Adresse postale dans un commentaire de cet Article ou envoyez un mail à syndicatdeskiosquiers@gmail.com

Important : Nous respectons vos données personnelles, elles ne seront ni publiées sur le site ni transmise à quelconque organisme partenaire sans votre consentement préalable.

Expertise Comptable un partenaire possible

Collègues,
Le service d'un cabinet d'expertise comptable, totalement indépendant du syndicat, peut vous être proposé à partir de 45€ TTC/Mois (soit 540€ TTC l'année, dont 90€ de TVA récupérable).

Si vous êtes intéressés laisser un commentaire avec vos coordonnées ou contactez nous.

Rappel : Aucun commentaire n'est publié automatiquement, donc vos coordonnées sont sécurisés nous nous impliquons dans la vie du site comme dans le combat pour vos droits !

On Parle de nos adhérents dans la Presse

Une de nos plus fidèle et active adhérente,

 A donné une interview à Ouest France au mois d'Avril.

Voici l'article:

Les kiosquiers parisiens sont un des symboles de la capitale, mais se heurtent aux mutations de la presse. À la station de métro La Motte-Picquet, Nelly, 50 ans, continue de chérir son métier malgré les difficultés.
« Vous voulez que je vous raconte mon quotidien dramatique ? », lance-t-elle de sa voix éraillée de grande fumeuse, quand on lui rend visite dans son kiosque à journaux, sous le métro aérien La Motte-Picquet à Paris, boulevard de Grenelle.

La « kiosquière » n'est pourtant pas malheureuse d'être là. Cheveux bruns tirés en arrière, regard intense, Nelly n'aime pas tant les journaux que ce travail de gérante au grand air qu'elle exerce depuis vingt-cinq ans. « Sans patron sur le dos » et au milieu d'un quartier populaire, où elle a le sentiment de contribuer au maintien d'un lien social précieux.

« Je fais aussi centre social »

En cette fin de journée de printemps, on défile pour acheter son quotidien du soir. Un monsieur à gros cigare tend un billet de 50 €. Un Libanais repart avec L'Orient le jour, un jeune homme fluet avec un magazine Coach, vantant les méthodes d'« un physique d'athlète ». En tout, 300 clients les mauvais jours (lundi et mardi), jusqu'à 800 le week-end.

Elle a ses habitués. Monique et Maya aiment leur « petite marchande de journaux » et viennent plutôt aux heures creuses, pour parler famille ou politique. « Je fais aussi centre social », dit tendrement la marchande. Elle échange contre des billets les menues pièces des sans domicile fixe du quartier...

Et pourtant, comme la plupart des 337 kiosquiers parisiens, Nelly peine. Il y a la crise de la presse. Et la crise tout court. Sur dix ans, elle a perdu « au moins 50 % des ventes de quotidiens ». Une chance : elle fait le gros de son chiffre d'affaires sur les magazines, qui lui rapporte les plus grosses commissions (22 %).

Mais il y a, en plus, les grèves incessantes liées à la restructuration du distributeur de presse Presstalis. Une journée de grève, sans journaux à vendre, « c'est entre 50 % et 80 % de chiffre d'affaires en moins »,

Nelly tire une énième bouffée. « Paris sans kiosque ne serait plus Paris », dit-elle, un peu lasse mais toujours rageuse.