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20150525

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On Parle de nos adhérents dans la Presse

Une de nos plus fidèle et active adhérente,
 A donné une interview à Ouest France au mois d'Avril.
Voici l'article:

Les kiosquiers parisiens sont un des symboles de la capitale, mais se heurtent aux mutations de la presse. À la station de métro La Motte-Picquet, Nelly, 50 ans, continue de chérir son métier malgré les difficultés.
« Vous voulez que je vous raconte mon quotidien dramatique ? », lance-t-elle de sa voix éraillée de grande fumeuse, quand on lui rend visite dans son kiosque à journaux, sous le métro aérien La Motte-Picquet à Paris, boulevard de Grenelle.

La « kiosquière » n'est pourtant pas malheureuse d'être là. Cheveux bruns tirés en arrière, regard intense, Nelly n'aime pas tant les journaux que ce travail de gérante au grand air qu'elle exerce depuis vingt-cinq ans. « Sans patron sur le dos » et au milieu d'un quartier populaire, où elle a le sentiment de contribuer au maintien d'un lien social précieux.

« Je fais aussi centre social »

En cette fin de journée de printemps, on défile pour acheter son quotidien du soir. Un monsieur à gros cigare tend un billet de 50 €. Un Libanais repart avec L'Orient le jour, un jeune homme fluet avec un magazine Coach, vantant les méthodes d'« un physique d'athlète ». En tout, 300 clients les mauvais jours (lundi et mardi), jusqu'à 800 le week-end.

Elle a ses habitués. Monique et Maya aiment leur « petite marchande de journaux » et viennent plutôt aux heures creuses, pour parler famille ou politique. « Je fais aussi centre social », dit tendrement la marchande. Elle échange contre des billets les menues pièces des sans domicile fixe du quartier...

Et pourtant, comme la plupart des 337 kiosquiers parisiens, Nelly peine. Il y a la crise de la presse. Et la crise tout court. Sur dix ans, elle a perdu « au moins 50 % des ventes de quotidiens ». Une chance : elle fait le gros de son chiffre d'affaires sur les magazines, qui lui rapporte les plus grosses commissions (22 %).

Mais il y a, en plus, les grèves incessantes liées à la restructuration du distributeur de presse Presstalis. Une journée de grève, sans journaux à vendre, « c'est entre 50 % et 80 % de chiffre d'affaires en moins »,

Nelly tire une énième bouffée. « Paris sans kiosque ne serait plus Paris », dit-elle, un peu lasse mais toujours rageuse.