Larigaldie Benoît Paris, le 29 mai 2017
Kiosque à journaux à
l’attention de Madame Anne Marie Couderc
Place Ch de Gaulles Etoile Présidente de Presstalis
1 Avenue de Wagram 30,
rue Raoul Wallenberg
75017 Paris 75019
Paris
Courriel : benkiosque@live.fr
06.63.13.72.17
Madame la Présidente,
Je suis gérant d’un kiosque à
journaux depuis bientôt quinze ans et c’est avec un profond désespoir que je
viens par ce courrier vous informer d’un grand dysfonctionnement dans votre
société qui met en péril de nombreux diffuseurs de presse.
En effet, depuis la profonde
restructuration de Presstalis, je rencontre de graves problèmes sur le crédit
de mes invendus. Le contrôle des invendus par « Coligo » n’est absolument
pas fiable. Il y a de nombreuses irrégularités et ce sont les diffuseurs, déjà
très fragilisés par la chute des ventes, qui en paient les conséquences.
C’est avec certitude que je me
permets de tenir ces propos. Depuis plusieurs années j’ai équipé mon point de
vente de vidéo surveillance ; la confection des mes invendus s’effectue
sous caméra et j’ai la possibilité de visionner les enregistrements plusieurs
jours après. Lors d’un écart suite aux crédits de mes invendus, je peux très
facilement les consulter et vérifier l’exactitude des déclarations de votre
contrôle. Vos directeurs, Monsieur Demarest et Monsieur Charbit pourront l’attester, car
sur mon invitation, ils sont venus visionner mes vidéos.
De plus, j’ai mis en place une
procédure de contrôle supplémentaire suite à tous ces écarts. Une fois mes
invendus confectionnés, une personne différente de celle qui les a effectué,
contrôle physiquement une nouvelle fois l’exactitude des quantités et des
numéros de parutions déclarées sur mon bordereau.
Je ne peux donc que m’étonner
qu’il puisse y avoir des écarts et surtout que mes réclamations suite au
contrôle de « Coligo » soient systématiquement refusées. Ces graves
défaillances sont inadmissibles.
Le suivi des réclamations de
« l’accueil diffuseur » est très insatisfaisant. Vos agents en charge
de traiter les appels et les mails des diffuseurs ont un manque évident de
formation. Ils ne comprennent pas de quoi on leur parle. J’ai dû, à plusieurs
reprises, leur expliquer ce qu’était « un retour de stock », une
réouverture suite à congés… Ce n’est pas mon rôle de les former. Les rares
réclamations traitées, le sont sous un mois et demi voire deux mois. Il est
très difficile d’effectuer un suivi avec
de tels délais.
Les informations ne passent pas
entre votre direction et les diffuseurs. Un exemple : Je lis dans la procédure
« Déclaration et conditionnement des invendus » distribué par votre
société Sad « NE PAS INSERER DE BORDEREAUX OU CHEQUES A L’INTERIEUR DES
COLIS » Depuis plus d’une semaine, mon porteur ne prend plus mes
bordereaux s’ils ne sont pas dans un bac d’invendus. C’est lui qui m’a informé
de cette nouvelle procédure ! Est-ce la bonne ?
Je ne suis malheureusement pas un
cas isolé. C’est l’ensemble de la profession qui est touchée. Pour le moment,
les problèmes sont largement sous estimés par votre direction.
Les relations entre Presstalis et
les diffuseurs se sont largement dégradées ces dernières années. Les dysfonctionnements
de votre société entrainent un grand sentiment de colère et une mise en danger financière
sans précédent des diffuseurs.
J’ai plusieurs réclamations en
souffrances et malgré mes différents mails à vos directeurs Messieurs Demarest
et Charbit je n’ai aucun retour. Je vous demande d’intervenir personnellement
afin de trouver rapidement des solutions à tous mes problèmes ainsi qu’à
l’ensemble de mes collègues.
Je me permets de vous informer,
que si toutes ces irrégularités sur mes invendus ne cessaient pas,
j’envisagerais des suites à donner à cette affaire ; la voie judiciaire
n’étant pas exclue.
Il est impératif que vos moyens
de contrôles sur invendus soient fiables, car quoiqu’en disent vos
collaborateurs, ils ne le sont pas. La survie du réseau en dépend.
Je vous prie d’agréer, Madame la
Présidente, l’expression de mes sentiments respectueux.
Benoît Larigaldie
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